Effectuer des versements volontaires sur un Plan d’Epargne Retraite (PER) d’entreprise, pourquoi et comment ?

Tous les PER bénéficient des avantages suivants :

• Une flexibilité quant à l’utilisation de son épargne. Il est, par exemple, possible de débloquer son épargne pour l’achat de sa résidence principale. De plus, au moment du départ à la retraite, on peut choisir de percevoir un capital ou un revenu garanti à vie, appelé une rente.
• Des versements volontaires déductibles. En effet, dans le PER les versements volontaires sont déductibles des revenus imposables (dans la limite du plafond de déductibilité en vigueur).
• Des transferts d’épargne facilités au gré du parcours professionnel. C’est la possibilité de regrouper toute son épargne retraite sur un seul compte pour faciliter son suivi et avoir une meilleure visibilité de ses avoirs.
• Une gestion financière clé en main adaptée à l’horizon de la retraite. Pas besoin d’être un spécialiste ! L’épargne est automatiquement investie sur des supports de placement tenant compte de l’âge du salarié et du nombre d’années le séparant de son départ à la retraite. Plus la retraite est éloignée, plus son épargne sera investie sur des actifs dynamiques, tels que des actions. Au fur et à mesure que la retraite approche, son épargne est progressivement et automatiquement réallouée vers des actifs plus prudents. Elle est sécurisée.

• Les versements obligatoires : on les retrouve sur certains dispositifs PER. Il s’agit de versements réguliers financés par l’entreprise et éventuellement par le salarié.
• L’épargne salariale : en fonction des dispositifs, la participation et l’intéressement peuvent être versés directement ou transférés.
• L’épargne temps : il s’agit de jours de congés non pris qui, dans une certaine limite, peuvent être monétisés et investis dans un PER.
• Les versements volontaires : le salarié a la possibilité d’effectuer des versements de sa propre initiative.

Il existe 3 compartiments en fonction de la source d’alimentation de l’épargne :

1. Les versements obligatoires
2. L’épargne salariale et l’épargne temps
3. Les versements volontaires.

En fonction de chaque compartiment, des règles spécifiques s’appliquent en matière de fiscalité et de disponibilité de l’épargne (sortie en capital ou en rente).

Le module projet et fiscalité présente de façon simple la fiscalité s’appliquant en fonction du projet.

Tout d’abord, les versements volontaires peuvent permettre au salarié de réaliser une économie d’impôt s’il décide de les déduire de son revenu imposable (dans la limite du Plafond d’Epargne Retraite). S’il ne les déduit pas de ses impôts, il bénéficiera d’une fiscalité plus avantageuse à la sortie. Il est possible d’estimer sa déduction d’impôt grâce au simulateur de versements volontaires.

Ensuite, ces versements sont investis sur un contrat d’assurance dont les conditions ont été négociées par son entreprise, donc à des conditions bien souvent plus avantageuses que celles qui peuvent être obtenues à titre individuel.

Au cours de sa constitution, le salarié pourra utiliser ponctuellement cette épargne pour financer l’achat de sa résidence principale.

Enfin, ces versements vont lui permettre de bénéficier d’une épargne plus conséquente au moment de son départ à la retraite.

Ce n’est pas tout, c’est aussi une épargne de précaution déblocable pour certains accidents de la vie comme le chômage de longue durée.

Le salarié peut effectuer un versement volontaire ponctuel ou décider de mettre en place des versements programmés.

Ces derniers permettent d’épargner en douceur et d’investir régulièrement sur les supports financiers en lissant les effets de hausse ou de baisse.

Dans le cadre du PER, il est possible de débloquer son épargne volontaire pour l’achat de la résidence principale. L’intégralité de l’épargne (dont les versements obligatoires) peut être versée en cas « d’accidents de la vie » comme le chômage de longue durée ou le décès du conjoint.