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Octobre rose : les français s’estiment mal informés sur le cancer

Un ruban rose pour soutenir la lutte contre le cancer

Actualités

Octobre rose : les français s’estiment mal informés
sur le cancer

14 octobre 2019

Alors que la 7ème campagne de L’Observatoire du Cancer (1) – Institut Curie a lieu, les personnes interrogées déclarent ne pas disposer d’informations suffisantes sur les facteurs de risques, la prévention et la prise en charge des cancers.

Une femme assise devant la mer regardant l'horizon - cancer

La tour Eiffel s’est illuminée une nouvelle fois de rose le 1er octobre, jour du lancement officiel. Octobre Rose, la campagne nationale de lutte contre le cancer du sein. Une campagne loin d’être superflue à en croire cette nouvelle édition de L’Observatoire du Cancer de l’Institut Curie : plus de la moitié des répondants déclare ne pas disposer d’une information suffisante sur la prévention de la pathologie, sur son dépistage et sur sa prise en charge et ses soins.

 

Des facteurs de risques encore mal identifiés

Le déficit d’information sur le cancer est loin d’être anodin :

  • Si une large majorité des déclarants identifient la consommation de tabac, d’alcool et l’exposition aux UV comme des facteurs de risques,
  • à peine la moitié stipule l’alimentation déséquilibrée, le surpoids et le manque d’activité physique,
  • quant à l’exposition à certains virus comme les hépatites B et C, ou à la pollution aux particules fines… un tiers seulement y font référence !

Une peur des cancers professionnels

Alors que seul 3,6% des cancers ont une origine professionnelle selon l’Institut national du cancer (INCA), plus d’un tiers des personnes en activité pensent être exposées à des risques de cancer professionnel.
Dans les faits, 2,6 millions des salariés seraient exposés à au moins une nuisance cancérogène (2).

Article Octobre Rose 2

Une prise en charge méconnue

Un tiers des répondants ne savent pas que les traitements du cancer sont entièrement remboursés par la Sécurité sociale. Cette tendance est d’autant plus marquée, pour les traitements innovants, comme les immunothérapies ou les nanomédicaments, pourtant totalement pris en charge par l’Assurance maladie dès lors qu’ils sont prescrits dans le cadre d’un essai clinique et qu’ils ont obtenu une autorisation de mise sur le marché.

Dans le cadre des contrats collectifs de protection sociale de l’entreprise, le salarié peut également se renseigner pour savoir s’il bénéficie d’éventuelles garanties permettant par exemple :

  • l’octroi d’un capital complémentaire (permettant notamment la couverture de frais supplémentaires type perruques…),
  • l’accès à un deuxième avis médical,
  • des heures d’aide à domicile (aide-ménagère, garde malade, garde d’enfants),
  • des heures de soutien psychologique,
  • une aide de reprise à la vie professionnelle.

(1) Etude rendue publique le 9 septembre 2019 et réalisée sur 1.002 personnes âgées de 18 ans et plus
(2) D’après le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’agence Santé publique France

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Une femme atteinte d'un cancer avec un bandana sur la tête regardant l'objectif en souriant - soutien maladies graves
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