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Movember : comment le mois de novembre se mobilise pour les maladies masculines ?

Un homme à moustache et une femme sénior rigolant ensemble dans le jardin

Actualités

Movember : comment le mois de novembre
se mobilise pour les maladies masculines ?

30 octobre 2020

Comme chaque année, le mouvement associatif Movember invite les hommes du monde entier à se laisser pousser la moustache en novembre pour attirer l’attention sur les maladies masculines, dont en premier lieu le cancer de la prostate.

Du 1er au 30 novembre, les hommes sont, une nouvelle fois, invités à faire la grève du rasoir, et ce, pour la bonne cause : c’est l’événement annuel « Movember ». Le mot est issu de la contraction de « Mo », qui signifie « moustache » en anglais australien, et de « November », qui veut dire « novembre ». Chaque mois de novembre, il est demandé aux hommes du monde entier de ne plus se raser les poils situés au-dessus de leur lèvre supérieure.

A quoi sert Movember ?

Un homme s'informant sur movember pour les maladies masculines sur sa tablette

L’objectif est que leurs proches, amis ou collègues les questionnent sur les raisons de cette nouvelle pilosité. Ils pourront alors leur expliquer qu’ils le font au nom des maladies masculines et qu’il est important de soutenir la recherche scientifique en faisant un don.
Depuis la création du mouvement en 2003 à Melbourne, en Australie, plus de 5,2 millions de « Mo Bros » (« copains de moustache », en français) ont réussi à récolter près de 650 millions d’euros, qui ont permis de financer quelque 1.250 projets de recherche, principalement sur le cancer de la prostate.

Combien y-a-t-il de cancers de la prostate
détectés chaque année ?

Le cancer de la prostate représente un quart des nouveaux cancers détectés chez les hommes en France (1).
Il s’agit du cancer le plus fréquent dans la population masculine française (plus de 50.000 nouveaux cas en 2018), devant les cancers du poumon (31.000 nouveaux cas en 2018) et colorectal (23.000 nouveaux cas en 2018). Avec 8.000 décès par an, le cancer de la prostate est le troisième plus meurtrier chez les hommes français, derrière le cancer du poumon (23.000 morts) et le cancer colorectal (9.000 morts) (2).

Du dépistage à la prise en charge de ces cancers, ce mouvement permet de mettre un coup de projecteur sur les maladies masculines. La première manifestation de Movember en France a eu lieu en novembre 2012. L’évènement prend tout son sens dans l’Hexagone, où le cancer de la prostate sévit particulièrement.

(1)  Etude de l’agence sanitaire Santé publique France (SPS), publiée le 5 juillet 2019 et réalisée à partir des registres des cancers du réseau régional Francim avec le soutien de l’Institut national du cancer (INCa) et des Hospices civils de Lyon (HCL).

(2) https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/cancer-du-sein/documents/rapport-synthese/estimations-nationales-de-l-incidence-et-de-la-mortalite-par-cancer-en-france-metropolitaine-entre-1990-et-2018-volume-1-tumeurs-solides-etud

Une femme atteinte d'un cancer avec un bandana sur la tête regardant l'objectif en souriant - soutien maladies graves

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